Que seriez-vous prêt(e) à faire pour survivre ?

Que seriez-vous prêt(e) à faire pour survivre ?

C'est une question assez hard mine de rien.
Surtout que son champs est vaste.

On peut le voir semon certaines situations comme par exemple comme dans "The Rock":
Des soldats veulent voler des ogives d'un gaz mortel. A cause d'une mauvaise manip une capsule tombe et casse et le gaz commence à se répendre. On doit fermer le sas étanche et malheureusement un mec reste prisionnier et meurt.....
Même principe dans Armageddon avec bruce willis dans la station spatiale.
Sauf que là pas de mort.....

Mais sinon on peut rester plus concret et envisager qu'un voleur ou un fou menace notre famille, notre enfant, notre chéri(e) ou même notre vie.....
avec un couteau ou un pistolet......
Que faire ? céder à la menace ou faire front et attendre l'occasion de prendre le dessus ?

Survivre cela peut très bien être aussi économiquement parlant.
Une femme seule avec un enfant; sans aide......
Pas de taf et pas de ressources.......
Le choix de faire danseuse exotique...ou pire.....

Bref.

A vous de me dire comment vous voyez cette question; dans quel domaine vous souhaitez l'aborder et ce que vous seriez donc prêt(e) à faire pour survivre.

Merci.

waouw ! Quelle question ! C'est assez dur de se projeter car j'ai du mal à m'imaginer dans la situation... Comme tu le dis, le champ de la question est vaste ! ^^

Perso, le coup du gaz honnêtement je préfère me mettre à l'abris et isoler une salle ou deux histoire de gagner du temps et tant pis, je laisse mourir l'autre, en espèrant ne pas être la seule à avoir été "épargnée" un temps sinon bonjour la culpabilité qui déjà serait déjà grande.

Honnêtement je me suis déjà retrouvée confrontée à un début d'agression envers mon homme. Et au départ j'ai laissé faire car je pensais qu'il s'agissait que de frime mais quand j'ai senti que ça allait dégénérer j'ai trouvé une parade : je me suis interposé, j'ai dégagé le mec avec mon bras (rien de violent) j'ai pris mon homme par le bras en disant une phrase un peu choc (concernant une fausse couche éventuelle, je peux pas vous expliquer en quoi c'était important ce serait vraiment long) et j'ai avancé tête baissé avec Crypter. Bref parade puis fuite.
Je pense que je ferai longtemps ce qu'on me dit de faire avant de trouver un moyen de m'en sortir ou prendre le dessus.

Seule avec un enfant, imaginons que je n'ai rien, pas d'entourage ni rien... Sans problème j'enchaîne tous les boulo possible quitte à très peu dormir... mais j'éviterai le plus possible la prostitution, le vol et la drogue car il s'agit de respect de son corps et de sa personne. (sans compter les maladies etc.) Pour le vol encore c'est négociable mais si j'ai un enfant à charge j'éviterai car si je me retrouve en prison, il sera placé.

Maintenant, je pense sincèrement que cette question dépend de l'entourage qui se trouve avec moi. Je ne ferai pas la même chose si la survie me concerne moi (auquel cas je pourrai déployer des montagnes voire me faire passer avant les autres par peur je pense) ou mes proches (amour de ma vie, enfants), auquel cas je les ferai passer en 1er et me sacrifierai volontier. Quoiqu'on sait que s'il y a un accident il faut toujours commencer par libérer les adultes qui vont bien et ensuite les enfants car les adultes t'aident à les libérer plus vite ensuite... donc plus de chance de survie pour tous... Maintenant, si je suis avec des enfants lambda je sais pas trop, je pense que je les ferait également passer en premier... sauf s'ils sont trop faibles pour s'en sortir ensuite. Et enfin s'il s'agit d'adultes ou de vieux je passerai avant quoiqu'il arrive... Je parle là dans des situations extrêmes de survie pas dans la vie de tous les jours naturellement !

Voilà en gros...

wahou !

Réponse très complète. effectivement champs large.

Je sais pas ce que je ferai. Et ce n'est pas pareil parce que je suis jeune et n'ai pas de famille ( femme + enfants ) et de copine.

Mais face à une agression, ça dépendrait de la nature, si je suis menacé de mort (couteau ou pistolet) ou si c'est juste se faire tabasser. Après, ça dépend aussi de ce que veut la personne qui t'agresse. Mais je pense que j'irai dans le sens dans la personne jusqu'à ce qu'une occasion se présente pour fuir ou demander de l'aide ou autre.

Petite participation de ma part.

c'est déjà ça Kayvol !

J'ai pense à une autre situation : et je serai également prête à m'associer avec une autre personne (ou plusieurs) peu importe qui, même le pire de mes ennemis ou des personnes les plus cruelles si nous étions dans la même situation et seulement si à nous 2 (tous) nous pourrions réussir à nous en sortir...

Je tiens à préciser que j'ai cherché à être la plus honnête avec moi-même et avec vous en réfléchissant à tout ça, et que je suis consciente de l'égoïsme qui en ressort... Je ne voulais pas me faire passer pour une héroïne que je ne suis pas... J'espère que si un jour je suis confrontée à une situation qui mette ma survie et celle d'autres sur la scellette, je serai davantage altruiste et moins individualiste... On ne sait jamais !

ça me fait rebondir sur la collaboration pendant la 2nde guerre mondiale. J'y ai longtemps réfléchi et à l'heure actuelle je ne sais toujours pas si j'aurai fait parti des résistants ou des soumis, des gens qui n'ont rien dit, qui se sont soumis sans forcément dénoncer quoi ! Je pense que je n'aurai pas pu être collabo par fierté envers mon pays et par dégout du nazisme et surtout de ses actions de l'époque.
Concernant la position "résistant/passif" je pense que ça dépend aussi des rencontres et de l'entourage encore une fois. On risque plus facilement sa vie quand on a rien à perdre ou quand on se bat pour quelque chose en lequel on croit dur comme fer (une idée par exemple).

Crois moi Arthé, je pense qu'un bon paquet d'entre nous est individualiste et un peu égoïsme. En tout cas je sais qu'en cas extrème je le serai, après je sais pas à quel intensité.

Kayvol a écrit:

Crois moi Arthé, je pense qu'un bon paquet d'entre nous est individualiste et un peu égoïsme.

Oui je m'en doute !!

Bon les autres ! Vos réactions au sujet d'Arion !

Arthemis a écrit:

ça me fait rebondir sur la collaboration pendant la 2nde guerre mondiale. J'y ai longtemps réfléchi et à l'heure actuelle je ne sais toujours pas si j'aurai fait parti des résistants ou des soumis, des gens qui n'ont rien dit, qui se sont soumis sans forcément dénoncer quoi ! Je pense que je n'aurai pas pu être collabo par fierté envers mon pays et par dégout du nazisme et surtout de ses actions de l'époque.
Concernant la position "résistant/passif" je pense que ça dépend aussi des rencontres et de l'entourage encore une fois. On risque plus facilement sa vie quand on a rien à perdre ou quand on se bat pour quelque chose en lequel on croit dur comme fer (une idée par exemple).

Sans vouloir refaire l'histoire de France, ce que tu dis n'est pas forcement correct.

La France était au moins à 50% anti-sémite suite à l'affaire Dreyfus.
C'est un fait établi.
Par ailleurs en 1936 je rappelle qu'il y a eu le front populaire, c'est à dire l'arrivée massive de la gauche au pouvoir avec des réformes qui faisaient très peur aux patrons de droite et de la grande bourgeoisie.
Je rappelle qu'en 1917 il y a eu une révolution en russie et que les grosses entreprises se sont faites nationalisées et que les bourgeois et nobles se sont faits pour bcp exécuter avec confisquations des biens et fortunes au bénéfice des représentants du peuple (et non du peuple...comme c'est étrange...) Bref.
Enfin c'est l'armée allemande qui a vaincu et occupé la France jusqu'en 1943 (de mémoire) et non les nazis. Les allemands donc... nos cousins germains.

D'ailleurs sans vouloir refaire là encore l'histoire, je dirais que 80 à 90% des résistants français l'ont étrangement été bien après la défaite des allemands.....
Ah ça pour tondre des collabos et dénuder des femmes en public, il y a toujours du monde. Mais pour les actes de bravoure.......

D'ailleurs en France pendant longtemps nous avons eu à de hauts postes de pouvoir, des hommes (et plus particulièrement 1) qui savaient (voir qui avaient contribué) qui avaient vendu Jean Moulin aux allemands.

Il ne faut pas croire que tout est blanc ou noir... loin de là.

Et Jean Moulin n'a pas été vendu aux allemands par un traître ou quelqu'un qui a craqué sous la torture; ni même pour de l'argent.
Il a été donné aux allemands pour qu'on s'en débaresse car il devenait trop gênant avec ses idées et ses succès.
ça fait réfléchir, non ?

ps: ce que je viens de dire est hélas vrai... mais je ne crois pas que les livres d'histoire n'en font pas vraiment l'eccho....

Bon ok merci pour le cours d'histoire un peu hors sujet... Nuancez donc en fonction de ce qu'à écrit Arion mes propos. Merci !

Sinon, d'autres réactions ?

Comme cela a déjà été dit, cela dépend en grande partie de son cararctère mais on peut dire que l'homme est capable de tout lorsqu'il est repoussé dans ses retranchements, son instinct de survie le poussera à faire quelque chose que ce soit d'action ou de passivité (oui car par moment il faut du courage pour pas se laisser dominer par ces sentiments et commettre une faute lourde de conséquence).

Comme l'a dit Arthé si on est deux cela change la donne car il y a le besoin de protéger les personnes qui nous sont chères donc d'agir là où on resterai passif si l'on était seul donc les personnes présentes sont importantes car l'être humain aidera beaucoup plus une personne qu'il connait qu'un inconnu.


Après si cela m'arrivais je ne sais comment je réagirai car cela lorsque l'on est confronté à cela, on peut très bien réagir totalement différement de son caractère habituel et même faire des choses qui ne nous est jamais arrivé de commettre dans la vie quotidienne.


Après je sais pas si ce que je dis peut être utile mais j'ai essayer d'écrire ce que je pensais de cela.

moi, je ferais tout, ce qui est possible pour m'en sortir....bon va explique le pourquoi,lol
Je pense d'une part, il y a les circonstances, la vie du concerné , son entourage.
La survie ou l'envie de s'en sortir n'ai pas que égoïsme ou individualisme, tout dépends de comment et ou ainsi que plein d'autres question, par exemple, cela c'est passé ds les Alpes ou un grimpeur(je sais pas le terme exact) c'est retouver coincé seul ds la montagne avec son bras sous un rocher.......cette homme c'est coupé, déchiré, tordu le bras, broyé avec sous la main des rochers et un petit couteau suisse.........moi je me dis "ohlalala , j'aurais jamais pu faire ce qu'il a fait mais en faite si totalment, car je suis comme cet personne, j'aime ma vie, avec tout ce qui a autour(bon j'ai pas d'enfants, ms voila l'homme a tjrs eu un esprit de survie ou à apprendre à survivre, depuis le tt début, car l'homme gâce à son instint de survie a appris a se défendre à ruser, today son seul ennemi est lui m^me, tout personne est à en lui , une personnalité animal domestiqué ms qui est tjrs la et qui s'exprime parfois,l'envie d'être le meilleur de dominer, ms aussi très simple de faire d'un homme une bête,il n'y a pas de si grande différence que ça ....ms bon on s'éloigne, je pense qu'il faudrait cibler, car cette question est trop vaste est impossible à répondre sous tout les formes, ms au moins cela permet de voir à quoi pense en priorité les gens ds la survie .....moi je dis je serais prêt à tout, même au pire si je n'ai plus de repère, seul l'amour fort sa seconde moitié(donc e^tre aimé et enfants peuvent tenter de si opposer, mais comme de partout il faut faire des choix et les assumer, moi je les assume, car je ss à v'en tout un être humain et j'aienvie de vivre, ms tout dépends de mon envie de vivre ou pas, qq qui n'a plus rein, ne vois pas ce qu'il a à perdre.
D'ailleurs une question en parallèle^^
qq qui commet un suicide fait comment pr repousser son envie de survivre, soit il a convaincu son instinct que c'est son meilleur choix, ms cela jou-il, car prkoi au dernière moment les gens arr^te -t-il leurs gestes??
voila sinon je suis qq de très gentil,lol^^ et adore causer,mdr

Sourcier, c'est vraimement très intéressant ce que tu dis là.

Un homme qui s'est "rongé le bras" come un animal pris dans un piège.
C'est l'instinct de survie animale à l'état pur ça

Je crois que cela est possible effectivement. Je suis assez douillet parfois et je n'ose m'imaginer sans un morceau de moi.
Cependant si ma vie est en jeu et vu que j'ai quelques connaissances médicales (comme les points de compression), je pense que cela serait possible.
Mais il faudrait que je sois salement motivé pour le faire.

La peur de ne plus revoir ma douce et tendre peut-être......

Sinon tu parles de suicide et d'envie de survivre. Mais jsuement parfois les gens ont envie de vivre... pas de survivre.
C'est différent. Tu passes de l'état agissant à l'état vagissant.
Etre un humain ou une plante qui ne réagit qu'aux rayons du soleil... un légume quoi !
Le suicide peut être interprété comme un acte de préservation et de protection fasse à une souffrance devenue intolérable même pour le cerveau le plus rationnel.
Dans ce cas le suicide est un acte de survie.

Je suis devenu plus sage ou plus lâche avec le temps et donc pour moi le suicide est exclu. Bizarrement je n'ai jamais trouvé l'envie de faire un pas de plus lorsque j'étais au bord du quai et que le train arrivait.
Je ne dois donc pas rentré dans ce cas là.

Par contre ce dont je suis sûr, c'est que si on touche à ma famille (au sens large du terme), je suis (je me sens) capable de disjoncter et de faire bcp de choses pas jolies jolies.

Je pense que nous sommes tous des assassins à tendance psychopates et que sous certaines conditions bien spécifiques, on disjoncte.
En sciences (de mémoire) on apprennait que tout a un point de rupture ... ou un degré de combustion.
Pour l'humain c'est pareil. L'esprit humain a pour nous tous une limite.
Limite à ne jamais franchir. Sinon ben notre "mister hyde" rentre en scène
et là c'est festival !

Le matériel , je m'en fous. Donc si on me braque.... je laisse courir.
Complètement con de risquer une balle pour 20 euros et un téléphone.
Je me souviens trop du mec de l'edf mort un mois de décembre battu à mort dans une "zone de non droit" devant sa femme et sa fille pour juste un appareil photo numérique.
Cela m'avait révolté au point où ......... bref !

Dans le cas d'une catastrophe aérienne, maritime ou autre... je ne sais quoi trop répondre. Il y a tellement de facteur aléatoire.
Je pense que mon premier réflexe sera de céder à la peur et à la panique jusqu'au moment où je verrai quelqu'un en danger et là mon côté altruiste et saint-bernard reprendra le dessus.
Après ce sera selon ce qui se passera. Je pourrais effectivement m'allier avec mon pire ennemi ou de véritables pourris; du moins sur l'instant, dans le but de sauver des vies.
Après c'est une autre histoire....

Résistance passive: petite histoire vraie de la seconde guerre mondiale.
Le GP de ma femme avait fait la première GM.
Il habitait en bourgogne. Il avait 3 allemands dans sa ferme.
Il leurs faisait à manger. Il leurs faisait manger des escargots. ça les rendait malade au point qu'ils allaient vomir derrière la grange.
Le pire c'est que les allemands étaient "comme lui". Des hommes. Des soldats. Ils se battaient pour leur pays. rien de plus. c'étient apparemment des hommes "biens". Ils se sont revus après la guerre.
Le GP de ma femme faisait de la résistance en faisant vomir les allemands avec des escargots. Je trouve cela terrible !
On peut combattre quelqu'un sans pour autant le tuer.
C'est une grande leçon, non ?

Voilà pour l'instant.

idem : si on touche à ceux que j'aime, amis ou famille, je suis capable de tuer, de torturer... bref pas beau quoi !

Est-ce que je serai capable de me découper... ça honnêtement je sais pas... surtout si ça ne concerne que moi...

idem si on me braque je m'en tape, je donne tout ce qui faut... J'espère juste qu'il s'arrêtera au braquage... Sinon je me débattrait et essayerai de lui filer un gros coup dans ce qui fait mal : oreilles, testicules, yeux, je le mors bref je me débrouille, je lui tape fort sur le torse pour comprimé ses pourmons, ou dans la paume d'adam ou dans le nez par le bas, un grand coup aussi... Mais bon, pas toujours facile... Et je sais que crier c'est très dur... Donc bon.

Effectivement, question grande catastrophe je pense que je paniquerai... Je pourrai ptêtre déployer une force particulière si je vois un enfant ou un membre de ma famille en détresse... Quoique je serai ptêtre tout simplement tétanisée. Aucune idée ! Tout dépend des conditions... Je sais que le vide c'est très dur de le combattre par exemple... Déjà quand je suis "au calme" alors dans une situation d'urgence je sais pas trop ce que ça donnerait... moment de dépassement de soi ou tétanie...

Sympa la résistance passive !!

Arthemis a écrit:

idem : si on touche à ceux que j'aime, amis ou famille, je suis capable de tuer, de torturer... bref pas beau quoi !

+1

Arthemis a écrit:

Est-ce que je serai capable de me découper... ça honnêtement je sais pas... surtout si ça ne concerne que moi...

la perspective de ne plus revoir ton chéri ?

Et oui, faire un garot mais relâcher toutes les 15mn pour éviter la formation de caillot voir la thrombose..... ou le point de compression qu'il faut maintenir tout en essayant de regagner la civilisation....

trop hard comme périple

Tiens et dans le cadre du film "les survivants"
Perdus on ne sait où sans moyens de communication suite à crash d'avion.
La viande d'humain....Cela vous brancherait-il ?

Moi perso vu comment je suis difficile... je serai plutôt le mangé que le mangeur.... et encore le mangé pas sûr car je suis très nerveux... alors ma viande...

Citation :

le film « Les survivants » réalisé par Frank Marshall en 1998. Ce film est tiré d’une histoire vraie. Il s’appuie sur les témoignages des survivants et sur le livre de Piers Paul Read.

Le 13 octobre 1972, un avion affrété par une équipe de rugby de Montevideo s’écrase au cœur des Andes, à 3500 mètres d’altitudes… L’équipage et une dizaine de passagers meurent sur le coup, mais la plupart des quarante quatre occupants survivent miraculeusement au choc. Leur épreuve ne fait que commencer car les secours n’arrivent pas. Pour résister au froid, à la faim et à l’angoisse, ils doivent unir leurs efforts et se résigner à manger la chair de leurs amis morts. Leur incroyable odyssée va les transformer à tout jamais.

Non Non. Cela ne les a pas rendu malades. Du moins pas physiquement.
Par contre dans leur tête.... ce n'est plus pareil.
J'ai un peu étudié l'histoire et ai lu des témoignages. Chaud !
Mais la survie était à ce prix.

Oui. Tout d'abord, je constate avec plaisir qu'encore une fois c'est Arion qui a initié ce sujet très intéressant, ce qui bizarement ne m'étonne qu'à moitié.
Je ne me suis jamais trouvé dans une situation de "moi ou lui", ni en réel danger de mort, ma fille que je n'ai pas n'a jamais étée attaquée sous mes yeux, et je n'ai jamais été rescapé d'un accident d'avion comme dans Lost. Tout ça pour dire qu'a mon avis, entre ce que l'on peut dire assi au chaud derrière son clavier, et ce que l'on ferait en real time, je pense qu'il y a un océan. Néanmoins, je pense que...je ne sais pas.
Sérieusement, après avoir vu le film "Battle Royale" (une classe est enlevée, placée avec des armes sur une île, et doivent s'entretuer), je me suis souvent demandé "et moi, qu'aurais-je fait". Et bah la réponse est que je ne sais pas. Des fois je me dit que je me serais suicidé pour ne pas avoir à tuer des camarades, des fois je me dis que je me serait battu contre les méchants militaires, des fois je me dit que j'aurais assassiné tout le monde..tout dépend de l'état d'esprit dans lequel je suis quand je me pose la question..donc je pense que en situation réelle, bah, vu que sa m'est jamais arrivé, je ne sais dans quel état je serais.
Dans l'hypothèse où ce que je dis maintenant, assi le c** sur mon fauteuil, se réaliserait en situation, je pense que sa ne serait pas drôle. En effet, je me considère comme un survivant, et je vous avoue que SI JE N'AI ABSOLUMENT AUCUN AUTRE CHOIX, je serais prêt à faire des trucs vraiment dégoutant, comme tuer, manger de la chair humaine, voler, assassiner,...
Pourquoi?? Parceque je me mettrais en "mode survie", et que toutes barrières morales tomberaient sous les coups de mon instinct bestial. C'est moche mais c'est comme ça. Pour illustrer le "mode survie", je vais vous faire part d'une anecdote assez privée, dont j'espère qu'Arthé pourra me donner son avis:
Quand j'était en 6ième, j'était le faux timide, celui qui se met en avant parcequ'il a peur, celui qui fait des conneries pour faire comme tout le monde, passer pour un rebelle, et être accepté. Bref, on attendait notre prof dans la cour comme toutes les classes, et là un type en cours avec moi, pas un vrai ami mais un collègue quand même, c'est mis à se moquer de moi, à me pousser. Naturellement, tout le monde (3 classes de 30) s'est moqué de moi, pauvre petit 6ième tout rougissant qui ne savait pas quoi faire. Bref, je lui ai mis un petit coup de poing, puis sa a dégénéré et on c'est battu. Je ne me suis jamais senti aussi bien, comme si le temps ralentissait et que j'était le roi du monde. Quand on a arrêté, des "grands" de 4ième m'ont félicité. Je me baisse pour ramasser mon sac, quand l'autre me met un coup de pied sur le plexus. Pas mal car pas fort, mais étant accroupi je suis tombé le c*l dans la boue, et tout le monde a rigolé. Je me suis levé, lui ai dit précisément "ça mon gars tu vas le regretter", puis plus rien. Trou noir, enfin non, voile rouge: bouffée de chaleur, poussé d'adrénaline, et la vue qui se trouble pour ensuite disparaître (comme une grosse chutte de tension). Quand je suis revenu à moi, j'avais 6 4ième qui me tennaient avec peine (alors que j'avais 3 ans de moins), et du sang sur les poings. Le type est parti aux urgences, je ne me rappelle de rien, mais je suis certain que si personne ne m'avait arrêté j'aurais pût le tuer.
Peu de temps après, je me suis mit aux arts martiaux, et ça va mieu depuis.
Tout ça pour dire que le petit gamin timide c'est en quelques secondes transformé en machine à tuer sous le coup de l'humiliation. Je vous laisse deviner ce qui peut se passer sur quelqu'un de vingt ans, 75kg et dix ans d'arts martiaux qui lutte pour survivre.
Arthé, suis-je fou??

Ah oui, tant que j'y suis, c'est partit pour la minute juridique:
la légitime défence est le fait de se faire police (et non justice, attention) sois même. Elle permet de commettre des infractions, crimes y comprit, sans en assumer la responsabilité pénale, si ces actes ont étés commandés par la stricte nécessité de faire cesser une atteinte aux personnes ou aux biens. Par exemple, tuer quelqu'un qui tente de violer votre femme, ou d'enlever vos enfants. Mais aussi casser la gueule du type qui tente de voler votre voiture!
L'état de nécéssité produit des effets similaires, mais il éxonère de sa responsabilité celui qui commet des infractions volontairement parcequ'il n'a pas d'autre choix. L'exemple de notre prof était celui des rescapés d'un naufrage sur une embarcation ne pouvant réellement pas supporter plus d'une personne... celui qui noie tout le monde pour survivre ne sera normalement pas responsable.
Quitte à paraître ignoble, je vous avoue que dans de telles circonstance je pense pouvoir en faire autant.

Non tu n'es pas fou. loin de là. tu es tout à fait humain.

Ce que tu dis est très sensé je trouve. Je suis très content que tu te sois exprimé.
Merci.

100% d'ac avec Arion...

Une bonne question posée. Dommage que je n'ai pas connu Arion.
Dans des conditions importante de stress, c'est l'instinct animal qui reprend le dessus (instinct de survie). Ce n'est qu'en situation que l'on se révèlera. L'entrainement permet de contrôler le stress et de développer des réflexes (art martiaux par exemple).
Le fait de se dire "à sa place qu'aurais je fait" est une mise en situation virtuelle développant à sa façon une sorte d'entrainement.
Vous sentez vous capable de prendre sur votre bras une mygale? Par bravade, la plupart des mecs diront oui bien sure. Mais ils se défilerons devant le défi. J'en parle parce que j'ai voulu voir un jour si j'en étais capable. Prendre un serpent ne me pose pas de problème, mais là, c'était une grosse araignée poilue. Je l'ai fait, il y avait un barrage psychologique à franchir.
Discuter d'un événement derrière un bureau avec le recul de l'histoire, c'est facile. Prendre une décision en temps réel, et surtout prendre la bonne, c'est totalement différent.
En zone de guerre, l'homme régresse socialement, seul compte son groupe (il dépend de ses frères d'armes pour survivre), il devient capable d'atrocité en fonction des événements.

Je vais inévitablement choquer, qu'Arthémis me censure si j'abuse. En contre guérilla, lorsque ce groupe qui a déjà survécu à nombre d'épreuves subit des pertes face à des tireurs isolés, voitures piégées, et autres attentats, comment ce groupe réagira ? que seront les civils à leurs yeux? une menace. La menace, par réfexes acquis précedement, devra être éradiquée. C'est la survie du groupe qui est en jeu par rapport à une population qui se révèle ennemie. Le raisonnement devient limité à: si tu n'est pas avec moi, tu es forcément contre moi. D'où des massacres d'innocents dans tous les conflits guerriers. C'est ce qui arrive quand une limite psychologique est brisée, il n'y a plus de limite à l'horreur.

Pour revenir à la survie, il y a la survie individuelle et la survie de l'espèce. Toute deux doivent être inscrites dans nos gênes. vous serez surpris de ce que vous serez capables de faire lorsque l'on repousse vos limites.

Pour phaesthan, le coup du trou noir, j'ai connu. C'est comme si autre chose prenait possession du corps. le temps se ralenti puis un vide. Autours les choses ont changé s'en que l'on s'en soie rendu compte. La menace à été neutralisée de la plus primitive façon qui soit. Peut être une forme ultime de schizophrénie déclenchée par un stress.